Télécommunications : planifier avant de couper le cordon

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Chronique — C’est facile d’affirmer qu’on en a assez de son fournisseur de services de télécommunication. Ça fait des années que je le répète à mon entourage. Mais une fois la décision prise, le pire reste à faire. Pour éviter de quitter une cage dorée pour une autre (plus rustique), il faut avoir un plan!

Je vous entends déjà me dire que c’est l’évidence même. Mais comme ce projet compte plusieurs facettes, ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée de se le rappeler avant de se lancer tête première.

Chez nous, trois services de télécommunication sont à remplacer : le téléphone, l’internet, puis la télévision.

Pourquoi couper le cordon en télécommunication?

Dans un premier temps, assurez-vous de savoir pourquoi vous le faites. Économiser de l’argent est une excellente raison de plonger dans un projet de cord cutting. Mais est-ce que le jeu en vaut la chandelle?

On doit tout de même reconnaître les avantages de centraliser ses services :

  • guichet unique pour le soutien technique
  • facture unique (pas toujours, mais souvent)
  • diminution de prix lorsqu’on les combine
  • location gratuite de certains équipements (comme un routeur sans fil ou un enregistreur numérique)…

Un changement de mode de vie va également s’opérer. Ne plus avoir aussi facilement accès à une multitude de postes de télévision va transformer notre façon de nous divertir. À différents degrés, nous sommes prêts à vivre avec.

Nous introduisons beaucoup de changements en peu de temps. C’est donc important de définir le problème clairement afin de trouver les solutions les mieux adaptées… et amenuiser les irritants.

Je n’irai pas plus loin ici, mais je détaillerai notre réflexion pour chaque service dans les prochaines semaines.

Comment le faire?

Déterminer l’ordre de remplacement des services de télécommunication est crucial. Ça peut paraître banal, mais essayer de faire fonctionner son téléphone IP (branché à Internet) sans accès à internet sera un beau défi… Si vous aimez le trouble, vous allez le trouver.

De plus, on doit établir une liste des risques qui peuvent se produire au cours du projet et penser à un plan B. Il est difficile d’en dresser un inventaire exhaustif, mais voici quelques exemples en vrac.

  • Est-ce que votre résidence est bien desservie par la télévision (si vous choisissez les oreilles de lapin pour capter les postes généralistes)?
  • Pouvez-vous avoir deux connexions internet simultanément dans la maison?
  • Pouvez-vous avoir deux téléphones?
  • Pouvez-vous vivre sans un ou plusieurs services à remplacer pendant quelques heures (ou jours)?
  • Est-ce que la réalisation du projet nécessite des transformations préalables, comme un réaménagement des lieux ou l’installation de câblage?

Enfin, on doit planifier les changements d’une manière cohérente. Dans les prochaines semaines, vous verrez qu’un échéancier qui se voulait prudent peut parfois se transformer en casse-tête plus ou moins soluble.

La semaine prochaine : le téléphone

La prochaine chronique traitera du téléphone. Pourquoi commençons-nous par là? Quelles sont nos options de ce côté? Est-ce que ça fonctionne bien? Assez pour aller de l’avant?

Comme j’aime penser que je suis un bon gars, je vous laisse un petit indice. Si vous dépensez plus de 10 $ par mois, vous payez trop cher!

À lire également: Bell et Vidéotron: vous et moi, c’est fini!

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