Comment choisir le locataire idéal
Le cauchemar de tout propriétaire d’immeubles locatifs est le locataire à problèmes. On veut l’éviter à tout prix, souvent à cause des difficultés liées au paiement du loyer, mais il y a plus.
Ce type de locataire peut également créer des conflits avec vos autres locataires et dans le pire des cas, laisser le logement se détériorer jusqu’à ce que celui-ci nécessite de bonnes rénovations.
Alors, comment choisir un locataire idéal et éviter ceux qui donnent des maux de tête?
Qu’est-ce qu’un bon locataire ?
Mais qu’est-ce qu’un bon locataire? En tant que propriétaire, vous souhaitez rentabiliser au maximum vos immeubles à logements. Donc, dès que la fin d’un bail approche, ou que vous savez déjà qu’un locataire ne renouvellera pas, vous voyez le taux d’occupation diminuer, tout comme vos revenus. Ce n’est pas pour autant qu’il faut se précipiter pour combler l’appartement.
Assurez-vous qu’au minimum vous faites les vérifications nécessaires pour que le nouvel arrivant respecte ses obligations prévues par la loi :
- Non seulement la personne doit payer son loyer, mais elle doit le faire à temps. En vous informant auprès de son locateur actuel, vous saurez s’il doit toujours le lui rappeler.
- Elle doit aussi maintenir les lieux dans le même état qu’au premier jour et même effectuer de petites réparations si requises, notamment si elle en est responsable.
- Agir de façon responsable autant de manière à respecter la propreté du logement qu’envers les autres locataires. La tranquillité est de mise et le savoir-vivre également.
Quelles sont les conséquences d’un mauvais locataire?
Outre le fait de devoir courir après votre loyer, c’est le temps investi soit à régler les plaintes faites contre une personne qui nuit à la quiétude des autres locataires de l’immeuble ou à réparer un logement qui se détériore. À la longue, vous risquez de voir le taux d’occupation baisser à cause de locataires mécontents.
L’enquête de prélocation : l’étape indispensable pour prendre la meilleure décision en matière de location
L’enquête de prélocation comprend plusieurs éléments de recherche qui vous donnent le portrait global de la situation financière et de la fiabilité du locataire. Évidemment, il y a toujours des impondérables, mais plus vous avez de données, plus il vous sera facile de prendre votre décision.
L’enquête de crédit : incontournable pour connaître la solvabilité
Il s’agit de l’étape la plus importante de la recherche des antécédents du futur locataire. La tarification atteint tout au plus 70 $ et le résultat vous énonce la cote de crédit, les habitudes financières présentes ainsi que les antécédents du crédit de la personne.
Vous serez en mesure de déceler les retards de paiement, le solde des dettes et la date prévue de la fin de chaque compte actif.
L’enquête sur le revenu : valider la capacité de paiement
Il est de votre droit de demander une confirmation d’emploi de la part de l’employeur actuel du futur locataire. Vous pouvez demander le contrat auquel il est lié et son revenu annuel. Le calcul du revenu net mensuel combiné au total des paiements liés aux dettes vous aidera à déterminer la capacité de paiement du loyer.
Antécédents criminels ou au tribunal administratif du logement
Aspect non négligeable, vous voudrez sans doute savoir si la personne sur laquelle vous enquêtez a déjà eu des démêlés avec la justice. Quant au tribunal administratif du logement, les données vous indiqueront si le locataire a déjà fait des plaintes ou s’il est (ou a été) la cible de plaintes de la part de propriétaires.
D’ailleurs, n’hésitez pas à communiquer avec le propriétaire présent ou le précédent pour répondre à vos questions, ou même de rencontrer votre futur locataire chez lui pour jeter un coup d’œil à l’état général du logement.
Accepter ou refuser un futur locataire?
Au terme de votre enquête, la décision vous revient, mais elle doit être basée sur du factuel. La loi est stricte par rapport aux motifs de refus. Celui-ci ne doit en aucun cas être discriminatoire ou basé uniquement sur la personnalité. Il doit faire écho au manque de solvabilité, et même si la personne est sans emploi, cela ne signifie pas qu’elle ne pourra pas payer.
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