Retraite : quels programmes financiers peuvent vous aider?

Retraite

Les gouvernements provinciaux et fédéraux mettent en place différents programmes afin d’aider les citoyens à épargner. Les programmes axés sur la retraite sont, sans doute, les plus connus. Leur but, vous encourager à épargner pour la retraite afin d’être autonomes financièrement. Voici donc 5 sources de revenus qui vous aideront à préparer et savourer votre retraite.

 

 

1. Régie des rentes du Québec

La Régie des rentes du Québec (RRQ) est, pour ainsi dire, le fonds de pension de la majorité des Québécois. Nous y cotisons tous et nos employeurs y cotisent aussi pour nous. Dès 60 ans, avec des pénalités, on peut recevoir une rente annuelle en fonction des montants des cotisations et du temps sur le marché du travail. À 65 ans, vous aurez droit à votre plein montant et ce montant est augmenté pour chaque mois après cet âge si vous souhaitez retarder le début de vos prestations de retraite. En 2023, le montant maximal possible à 65 ans est de 1 306,57 $ par mois. Basé sur une semaine de 40 heures, c’est l’équivalent de 7,54 $ l’heure. Vous ne pouvez donc pas compter sur ce seul revenu pour assurer votre retraite.

2. Pension de la sécurité de la vieillesse

Le gouvernement du Canada, via la pension de la sécurité de la vieillesse (PSV), offre un revenu aux personnes âgées de 65 ans et plus. Ce montant est maintenant bonifié de 10 % à 75 ans. Si vous retardez le début de vos prestations, le montant sera augmenté comme c’est le cas pour la RRQ. En 2023, la PSV mensuelle est de 687,56 $ dès 65 ans et de 756,32 $ à compter de 75 ans. En combinant la RRQ et la PSV, vous aurez donc droit à un maximum de 11,50 $ de l’heure dès 65 ans et de 11,90 $ l’heure à compter de 75 ans. À compter du 1er mai 2023, le salaire minimum au Québec sera de 15,25 $ l’heure.

3. Régime enregistré d’épargne-retraite

Le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) permet de reporter l’impôt qui aurait dû être payé pendant notre période active sur le marché du travail, jusqu’au moment de la retraite. Pourquoi cotiser, puisqu’on paiera de l’impôt de toute façon ? Simplement parce que lorsqu’on est sur le marché du travail, notre revenu est plus élevé qu’à la retraite et notre taux d’imposition l’est aussi.

Prenons un revenu de 100 000 $. Avec un impôt au taux marginal de 40 %, le montant d’impôt épargné sur 10 000 $ de cotisation REER serait de 4 000 $. À la retraite, le même 10 000 $ ne coûtera que 3 000 $ en impôt lors de son retrait. Une économie de 1 000 $ et cela, sans mentionner qu’on a 7 000 $ net (10 000 $-3 000 $) pour profiter de notre retraite alors que notre épargne réelle est de 6 000 $ (10 000 $-4 000 $).

4. Régime volontaire d’épargne-retraite

Le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) fonctionne comme un REER dans le sens que vous cotisez un montant à même votre salaire et, s’il le souhaite, votre employeur peut y cotiser aussi. En plus de recevoir le remboursement d’impôt directement sur votre chèque de paie puisque votre employeur déduit ce montant de vos revenus annuels, vous investissez régulièrement sur les marchés, ce qui vous permet d’obtenir un coût moyen plus stable sur vos parts de fonds communs de placement.

Idéalement, vous devriez viser un versement équivalent à 8 % de votre salaire annuel et souhaiter (négocier) une contribution de 4 % de votre employeur, pour un total de 12 % de votre revenu annuel. Pour la majorité des gens, une cotisation annuelle de 12 % de son salaire sur une période de 35 ans permettra d’obtenir un revenu de retraite de 70 % à 65 ans, lorsque combiné à la RRQ et la PSV.

5. Compte d’épargne libre d’impôt

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) permet de mettre l’épargne à l’abri de l’impôt. Les sommes cotisées ne sont pas déductibles de nos revenus et elles ne sont pas imposées lors de leurs retraits. Le rendement accumulé à l’intérieur du CELI n’est pas imposable et le rendement ne sera pas imposé lors des retraits. Ce véhicule d’investissement est à privilégier pour les gens qui n’ont plus la possibilité de cotiser à leur REER, ou encore, pour ceux qui ont la chance d’avoir un « fonds de pension d’employeur ». Dans tous les cas, vous devriez rencontrer un planificateur financier pour savoir si oui ou non, le CELI est pour vous, dans le cas d’investissements pour la retraite. Cependant, le CELI est aussi un véhicule très intéressant pour l’épargne d’un projet spécifique comme une maison, un chalet, une automobile, etc. Comme il y a des règles pour les dépôts et les retraits, veuillez consulter le site référé dans cet article.

LE RÔLE DU PLANIFICATEUR FINANCIER

Ce genre de conseil fait partie du quotidien d’un planificateur financier. En fonction de ses permis d’exercices, il vous accompagnera et saura s’entourer d’autres professionnels selon les expertises requises.

Comme le précise l’Institut québécois de planification financière (IQPF) :

« Le rôle du planificateur financier est de vous aider dans l’élaboration de votre planification financière en vous traçant un plan d’action stratégique entièrement adapté à vos besoins et tenant compte de vos contraintes et de vos objectifs personnels. Il vous propose ensuite des stratégies et des mesures cohérentes et réalistes pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés. Ce sont des atouts précieux pour suivre de près l’évolution de votre patrimoine et prendre la bonne décision au bon moment. »

N’hésitez donc pas à consulter un planificateur financier reconnu par l’IQPF !

 

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Clément Hudon
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