Acheter une propriété : la négociation

poignée de main négociation

Chronique — Une transaction immobilière comporte plusieurs étapes entre l’offre d’achat et le déménagement. Plusieurs peuvent mener à de nouvelles négociations. Voici les principales étapes.

 

 

 

 

 

 

Offre d’achat

C’est fait, vous avez posé votre choix sur une résidence. Vous vous y voyez déjà y vivre, peindre les murs et placer cet affreux vase, souvenir de voyage de tante Hermione, bien en évidence dans votre salon. L’excitation est à son comble, mais il est important de mettre les émotions de côté et d’y aller de façon rationnelle pour la suite des choses.

D’abord, quel prix offrir? En général, tant l’acheteur que le vendeur jouissent d’une petite marge de manœuvre leur permettant de se rejoindre au milieu en cours de négociations. Pour faire une offre raisonnable, il faut notamment prendre en considération l’évaluation foncière de la propriété, son entretien général, de même que les améliorations que les propriétaires actuels et passés ont réalisées.

Ensuite, à quelles conditions? Une condition quasi incontournable demeure une inspection satisfaisante de la propriété, pour s’assurer de bien connaître ses failles et les réparations à effectuer. Cela permet aussi d’éviter beaucoup d’ennuis et de protéger tant le vendeur que l’acheteur dans la transaction. Un autre type de condition concerne la vente d’une autre propriété. Elle peut être indiquée pour éviter de cumuler les hypothèques! Enfin, il y a la condition du financement. L’acheteur doit pouvoir prouver qu’il peut assumer l’acquisition de la demeure.

D’autres conditions peuvent aussi être imposées par les acheteurs potentiels, selon leur situation et la propriété convoitée.

Contre-offre

Une fois l’offre d’achat déposée, le vendeur dispose d’un délai déterminé d’avance pour rendre sa réponse. Il peut choisir de l’accepter telle quelle, de la refuser, ou de revenir avec une contre-offre.

Celle-ci peut porter sur le prix de vente, les inclusions/exclusions et la date d’occupation, pour ne nommer que ceux-là.

L’acheteur peut lui aussi faire une contre-proposition par la suite. Ce petit jeu peut durer plus ou moins longtemps, jusqu’à ce qu’une entente survienne ou que l’une des parties rompe la négociation. C’est un retour à la case départ, dans ce cas.

Ce n’est pas fini… tant que ce n’est pas fini

Une fois une promesse d’achat conclue, l’acheteur dispose d’un délai de quelques jours, voire quelques semaines selon les détails de l’entente, pour lever les différentes conditions imposées dans l’offre d’achat.

Il doit entre autres obtenir une approbation de prêt hypothécaire de la part d’une institution financière reconnue. Il peut l’obtenir directement auprès d’une institution financière. Il peut également laisser un courtier hypothécaire se charger de sonder plusieurs établissements pour obtenir la meilleure offre possible.

C’est aussi le moment de la visite de l’inspecteur en bâtiment. Après, l’acheteur dispose encore d’un peu de temps pour décider s’il en est satisfait ou non. Il peut choisir d’aller de l’avant, se retirer, ou renégocier certains paramètres de l’offre d’achat.

Dans mon cas, c’est au terme de l’inspection — la toute dernière condition à lever avant l’acquisition officielle — que nous avons choisi de nous tourner vers une autre propriété. Comme quoi, rien n’est fini tant que ce n’est pas fini…

Si au bout de tout ce processus, l’acheteur et le vendeur sont satisfaits, on considère la propriété comme étant vendue. Hourra!

Demeure ensuite la dernière étape : le notaire. Cela peut s’effectuer dans les jours, les semaines, voire les mois qui suivent l’acceptation finale de la promesse d’achat. Vous êtes maintenant propriétaire.

La prise de possession de la propriété a généralement lieu assez rapidement ensuite. Heureusement, entre temps, vous aurez sûrement eu le temps de faire vos boîtes!

Marie-Ève Martel
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