Liberté et paix d’esprit

Noémie Robidoux

Mes économies, mes rêves — Économiser rime avec liberté pour Noémie Robidoux. Liberté de retourner aux études en septembre, mais surtout de s’occuper de sa santé si nécessaire.

 

 

 

 

 

Malgré son jeune âge, la femme de 26 ans sait trop bien que la vie réserve parfois de vilains tours. À 12 ans, Noémie Robidoux a eu une tumeur à la hanche gauche. En 2012 : récidive. Il a fallu lui enlever une partie des os du bassin, un morceau trop gros pour être reconstruit. Elle doit donc se déplacer avec des béquilles.

« J’ai eu de la chance parce que je travaillais dans un hôtel syndiqué, souligne-t-elle. J’avais donc des assurances. Je commençais à être assurable en septembre et j’ai dû arrêter de travailler à la fin d’octobre. »

Aujourd’hui, sa santé va bien. Cet ancien problème de santé la force cependant à être plus prudente dans sa planification financière. Par exemple, elle rêve d’acheter une maison. Elle risque toutefois d’avoir de la difficulté à trouver un assureur, à un prix raisonnable du moins.

Des projets

Cela étant dit, même si elle est prévoyante, elle ne s’empêche pas de vivre ses rêves pour autant. Elle a étudié en tourisme et fait de nombreux voyages. En septembre, elle retournera aux études dans un programme de technique de comptabilité.

Endettée avec tous ces projets? Pas du tout! Elle n’a aucune dette. « Lorsque j’étudiais pour mon premier diplôme d’études collégiales, je travaillais à temps partiel durant l’année et à temps plein durant l’été, explique Noémie Robidoux. J’ai même déjà cumulé les deux pour travailler 60 heures par semaine. Je me suis toujours débrouillée. » Elle a aussi réussi à décrocher une bourse de 2500 $ d’une fondation.

Pour éviter de s’endetter, elle est retournée vivre chez ses parents le temps d’obtenir son second diplôme. Elle continue aussi de rouler avec sa vieille Écho 2002 avec plus de 200 000 kilomètres au compteur.

Des finances organisées

Adepte du budget, ses finances sont aussi extrêmement bien organisées. « J’ai un compte où j’épargne pour l’achat d’une voiture, note-t-elle. J’économise également pour les dépenses liées à celle que je possède déjà. J’ai aussi un compte où je mets de l’argent de côté pour les cadeaux de Noël et autres, un autre pour les vacances, un autre en vue d’une opération pour retirer mes dents de sagesse, etc. Tout se fait par virements automatiques. Mon compte chèque sert uniquement pour les dépenses courantes. Si jamais j’ai un surplus, il est dédié à l’épargne pour ma voiture. » Éventuellement, elle souhaite épargner en vue d’accumuler une mise de fonds pour l’achat d’une maison ou d’un condo.

Elle est aussi une investisseuse avisée. La vie lui a envoyé des citrons? Elle en a fait de la limonade! Depuis quelques années, elle cotise à un régime enregistré d’épargne invalidité (REEI). Ce programme destiné aux personnes handicapées offre de généreuses subventions aux cotisants. Malheureusement, il demeure méconnu, même des conseillers financiers.

« Dans l’institution financière où j’étais auparavant, personne ne me l’a jamais offert, raconte Noémie Robidoux. Les employés étaient pourtant au courant de ma condition. Une cliente de ma mère travaille pour un cabinet financier. C’est elle qui lui en a parlé. Nous avons commencé nos recherches à partir de là. »

Cet argent lui permettra de s’assurer une retraite confortable. « Je pourrai aussi prendre une pause de la vie active si jamais j’ai d’autres problèmes de santé », note-t-elle. Mais pour l’instant, tout va bien et elle compte bien en profiter!

Nathalie Côté
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